Auteur-compositeur-interprète, Bruno Caliciuri, dit Cali, l’une des figures de la chanson française de ces vingt dernières années, est également comédien (Cowboy Mouth de Sam Shepard et Patti Smith, 2014). Sur le plateau de l’Escale à Tournefeuille puis sur celui du Théâtre des Mazades, il sera en compagnie d’Augustin Charnet et Mathilda Cabezas pour mettre en voix les lettres de Nicolas de Staël. Imaginé par Didier Goupil et mis en scène par Enrico Clarelli, Le feu au cœur promet d’être un grand moment musical et littéraire ! 

 

Cali et Didier Goupil, lauréats de la bourse de création de Toulouse Métropole, sont avec La Grande Sophie, Élias Dris, Théo Cormier, Miel Pagès et Al Baylac, les invités du cycle « Correspondances littéraires », en partenariat avec la Fondation La Poste.

Distinguée par le prix Marguerite Yourcenar – Scam en 2020, Marie NDiaye, prix Goncourt 2009 pour Trois femmes puissantes, est chez elle au Marathon des mots ! Elle nous revient avec Le bon Denis, un autoportrait romanesque, où Marie NDiaye propose quatre variations autour d’un événement essentiel de sa biographie : le départ brutal de son père sénégalais après sa naissance en France.

Née en 1967, Marie NDiaye a publié des romans, des nouvelles et des pièces de théâtre, questionnant sans cesse l’identité, l’exil et les tensions familiales.

Marie NDiaye est avec Bertrand Belin, Jacques Gamblin, Deborah Levy, Fleur 

Pierets, Marie-Pierre Pruvot, Karine Tuil et Aurélie Valognes l’une des invités du cycle « Nos affinités électives ».

Sandrine Collette, prix Goncourt des Lycéens 2024, pour la première fois au Marathon des mots !  Son dernier roman Madelaine avant l’aube questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux. 

Dans un minuscule hameau qu’on appelle Les Montées, vivent les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose. Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice. Mais c’est ainsi depuis toujours. Jusqu’au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde.

Sandrine Collette est avec Maylis Adhémar, Thomas Clerc, Jean-Baptiste Del Amo, Pascal Dessaint, Anatole Edouard Nicolo, Jean-Noël Pancrazi et Guillaume Sire l’une des invitées du cycle « Territoires de fiction ».

Il est l’une des figures parmi les plus respectées de la scène française. Il est à la fois comédien et de plus en plus écrivain, trouvant de livre en livre une inspiration qui n’en finit pas de toucher le grand public ! Connu dans le paysage cinématographique et théâtral français, Jacques Gamblin livre ici un récit bouleversant. 

 

Véritable hommage, Mère à l’horizon est un voyage au pays de l’enfance et de la poésie qui raconte le plaisir de l’eau et de la scène, la vulnérabilité des corps et la légèreté des êtres. À mesure que sa mère perd la mémoire et l’usage de la parole, Jacques Gamblin comble les silences par l’écriture et les souvenirs.

 

Jacques Gamblin est avec Marie NDiaye, Fleur Pierets, Marie-Pierre Pruvot (« Bambi »), Deborah Levy, Karine Tuil et Aurélie Valognes, l’une des invitées du nouveau cycle « Des affinités électives ».

Un roman comme une conquête poétique de l’espace – et une pépite de la littérature anglo-saxonne salué par le prestigieux Booker Prize ! « Orbital », le roman de Samantha Harvey, est une ode émouvante à l’humanité, à l’environnement et à la planète. 

 

À bord du vaisseau de la Station spatiale internationale, chacun des six astronautes s’affaire à sa tâche et voyage avec ses interrogations existentielles. Certains s’inquiètent du sort de leur mariage, l’un rêve d’emmener sa fille dans l’espace, une autre fait le deuil de sa mère, morte à la veille de la mission spatiale. Si loin et si proches de la Terre à la fois : les astronautes n’ont jamais autant eu l’impression d’en faire partie, ou de la protéger. Dans ce roman cyclique, le temps passe au rythme des orbites autour de la planète. Chaque journée est l’occasion d’assister aux spectacles offerts par la nature en mouvement, mais aussi de voir défiler les catastrophes naturelles depuis le hublot. C’est finalement la Terre qui a le rôle principal dans ce huis clos panoramique qui donne à voir la beauté des espaces naturels à préserver.

 

Samantha Harvey est avec Colin Barrett, Filipp Dzyadko, Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française, Karl Geary, Justin Torres, Jãnis Jonevs, Marie Khazrai, Benjamin de Laforcade, Sabri Louatah, Sergueï Shikalov, l’une des invités du cycle « Est/Ouest », thématique principale du Marathon des mots 2025.

Il est l’enfant chéri des lettres irlandaises, salué, de New York à Dublin, en passant par Londres et Edimbourg, pour son immense talent de conteur par une presse anglo-saxonne enthousiaste. 

Dans une grise bourgade du comté de Mayo, Gabe et Sketch Ferdia kidnappent Doll English, le jeune frère de Cillian, trafiquant raté qui leur doit quelques milliers de dollars pour un paquet de drogue qu’il a eu la bonne idée d’enterrer dans un turlough — une clairière qui se transforme en lac. Les Ferdia ont trouvé la planque idéale pour garder leur otage : la ferme isolée du grand Dev, un colosse introverti et plein de chagrin, ayant pour seul compagnon Georgie, le chien de sa mère récemment décédée. 

Dans Fils prodigues, roman d’atmosphère typiquement irlandaise, Colin Barrett dresse le portrait d’une génération perdue et rend grâce avec humour et humanité à ces vies dont les rêves s’effilochent avant même qu’on y croie.

Colin Barrett est avec Filipp Dzyadko, Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française, Karl Geary, Samantha Harvey, Jānis Jonevs, Marie Khazrai, Benjamin de Laforcade, Sabri Louatah, Sergueï Shikalov et Justin Torres l’un des invités du cycle « Est/Ouest », thématique principale du Marathon des mots 2025.

Comment parler de la Russie et de la crise démocratique que ce grand pays à la dérive traverse sous la tyrannie de Vladimir Poutine… Dans un roman bouleversant, Sergueï Shikalov dresse le portrait d’une Russie des années 2000 en apparente mutation, qui a laissé croire à une ouverture vers les droits humains, l’amour libre et les gay prides… avant de refermer brutalement la porte. L’auteur, lui-même issu des « espèces dangereuses », nous fait vivre l’espoir intense d’une jeunesse avide d’acceptation et de liberté, entre clubs gay-friendly, premiers concerts de Mylène Farmer et rêves d’Occident. Avec une plume sensible et engagée, il témoigne pour tous ceux que la Russie a effacés, exilés, oubliés. Un récit à la fois lumineux et déchirant, qui rappelle combien la liberté est précieuse et fragile.
 
 

Né en 1986, passionné de culture française, Sergueï Shikalov s’installe à Paris en 2016 et choisit le français pour écrire, comme une langue de refuge et de renaissance.

 

Sergueï Shikalov est avec Colin Barrett, Filipp Dzyadko, Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française, Karl Geary, Samantha Harvey, Jānis Jonevs, Marie Khazrai, Benjamin de Laforcade, Sabri Louatah et Justin Torres l’un des invités du cycle « Est/Ouest », thématique principale du Marathon des mots 2025.

Qui n’a jamais rêvé de tout quitter ? Inès, mère et épouse effacée, décide un jour de dire stop. Elle s’échappe, seule, vers une maison isolée au cœur de la nature. En restaurant ce lieu à l’abandon, elle se reconstruit elle-même. Aurélie Valognes signe ici un roman émouvant sur la résilience, l’écoute de soi et les possibles renaissances. À travers le parcours d’Inès, elle nous rappelle que partir, c’est parfois mieux se retrouver — et que la solitude peut être le point de départ d’un nouvel élan.

 

Avec plus de 5 millions de livres vendus, traduite en quinze langues, Aurélie Valognes confirme, une fois encore, sa place unique dans le cœur des lecteurs : celle d’une conteuse du quotidien, sensible et profondément humaine.

Aurélie Valognes est avec Bertrand Belin, Jacques Gamblin, Deborah Levy, Marie NDiaye, Fleur Pierets, Marie-Pierre Pruvot et Karine Tuil l’une des invités du cycle « Nos affinités électives ».

Simon Chevrier vient d’être distingué par le prestigieux prix Goncourt du Premier roman avec Photo sur demande. Il proposera une lecture inédite, adaptée de son roman.

« Quand je me suis inscrit sur ce site il y a un an, l’annonce à rédiger était limitée à cent caractères. À propos de moi : Étudiant en langue, amant sur mesure pour hommes cultivés, prix et photos sur demande. » De la précarité à la solitude, le narrateur se perd dans les nuits tarifées, troquant les sentiments contre des rendez-vous sans lendemain. Une photographie de Peter Hujar devient le point de départ d’une enquête intime et d’une possible rédemption. Un premier roman bouleversant, poétique — et la naissance d’un écrivain qui va compter ! 

Karine Tuil au rendez-vous du Marathon des mots à l’occasion de la publication de « La guerre par d’autres moyens » (Gallimard) ! Dans ce nouveau roman, l’autrice des « Choses humaines », adapté au cinéma par Yvan Attal, explore les codes invisibles de la comédie humaine, où pouvoir, addiction, jeunesse et capital social s’affrontent dans une guerre clandestine entre hommes et femmes. 

 

Au centre de ce combat, Dan Lehman, ancien Président de la République, qui, un an après son départ de l’Élysée, n’est plus que l’ombre de lui-même. Le couple qu’il formait avec Hilda Müller, actrice allemande sur le déclin et mère de leur fille Anna, trois ans, n’est plus qu’une façade. Alcoolique et menacé par des affaires judiciaires, il cherche à revenir sur la scène médiatique en publiant un livre, tandis qu’Hilda interprète une ouvrière victime d’un féminicide dans À la recherche du désastre, un film sélectionné au Festival de Cannes. Ce film, adapté du roman à succès de Marianne Bassani, la première épouse de Lehman, explore des tragédies intimes et des rapports sociaux violents, où le réel et la fiction se confondent.

 

Karine Tuil est avec Marie NDiaye, Fleur Pierets, Marie-Pierre Pruvot (« Bambi »), Deborah Levy, Jacques Gamblin et Aurélie Valognes, l’une des invitées du nouveau cycle « Des affinités électives ».

Le grand retour de Deborah Levy à Toulouse ! Lauréate du Prix Femina étranger en 2020, Deborah Levy est une romancière, dramaturge et poétesse britannique. Née à Johannesbourg, elle s’installe à Londres en 1968, où elle débute au théâtre avant de se tourner vers la fiction. Sa trilogie autobiographique — Ce que je ne veux pas savoir, Le coût de la vie et État des lieux — explore la liberté féminine et l’identité.

Deborah Levy est avec Bertrand Belin, Jacques Gamblin, Marie-Pierre Pruvot, Marie NDiaye, Fleur Pierets, Karine Tuil et Aurélie Valognes l’une des invités du cycle « Nos affinités électives ».

Une nuit au musée avec Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française ! Une exploration de ses racines géorgiennes à travers le portrait de son arrière-grandmère, la princesse Mélita Cholokachvili, exposé à Tbilissi. Ce récit introspectif mêle souvenirs familiaux et quête identitaire, offrant une méditation sensible sur l'héritage et la mémoire. Avec humour et délicatesse, l'auteur revisite son passé pour mieux comprendre son présent.